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Patočka et le langage / Barcaro, Marco in Les études philosophiques, 4 (Trimestrielle)
[مقالة]
عنوان : Patočka et le langage نوع الوثيقة : نص مطبوع مؤلفين : Barcaro, Marco, مؤلف تاريخ النشر : 2016 مقالة في الصفحة: P569-P584 اللغة : فرنسي (fre) خلاصة : Le langage exprime la relation entre l'homme et le monde. Cependant, une certaine manière de le comprendre en a fait l'une des figures de l'objectivité que Patočka a critiquée parce qu'elle ne nous permet pas d'accéder au monde. Cet article montre comment la pensée du philosophe tchèque a oscillé entre deux interprétations possibles : d'une part, le langage est pensé comme une couche essentielle mais qui se réfère néanmoins toujours au niveau plus profond de la perception ; d'autre part, il est le fondement même de la perception. La première interprétation est liée à la critique du positivisme logique de Wittgenstein, la seconde à la critique du subjectivisme de Husserl. Toutefois, à la fin de sa vie, Patočka, pour fonder une conception plus large du sens de l'existence, a fondé le langage sur la liberté, véritable fondement de l'être humain. Pour cette raison, le langage devient non seulement un point d'observation de la critique de l'objectivisme, mais il rend également possible un nouvel accès au phénomène de la chair et au contact sensible avec l'objectivité.
in Les études philosophiques > 4 (Trimestrielle) . - P569-P584[مقالة] Patočka et le langage [نص مطبوع ] / Barcaro, Marco, مؤلف . - 2016 . - P569-P584.
اللغة : فرنسي (fre)
in Les études philosophiques > 4 (Trimestrielle) . - P569-P584
خلاصة : Le langage exprime la relation entre l'homme et le monde. Cependant, une certaine manière de le comprendre en a fait l'une des figures de l'objectivité que Patočka a critiquée parce qu'elle ne nous permet pas d'accéder au monde. Cet article montre comment la pensée du philosophe tchèque a oscillé entre deux interprétations possibles : d'une part, le langage est pensé comme une couche essentielle mais qui se réfère néanmoins toujours au niveau plus profond de la perception ; d'autre part, il est le fondement même de la perception. La première interprétation est liée à la critique du positivisme logique de Wittgenstein, la seconde à la critique du subjectivisme de Husserl. Toutefois, à la fin de sa vie, Patočka, pour fonder une conception plus large du sens de l'existence, a fondé le langage sur la liberté, véritable fondement de l'être humain. Pour cette raison, le langage devient non seulement un point d'observation de la critique de l'objectivisme, mais il rend également possible un nouvel accès au phénomène de la chair et au contact sensible avec l'objectivité.