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Lier la France à l'Afrique : La Marine nationale au service de la politique d'influence (1960-1990) / Le Hunsec,Mathieu in Relations internationales, 165 (Trimestrielle)
[مقالة]
عنوان : Lier la France à l'Afrique : La Marine nationale au service de la politique d'influence (1960-1990) نوع الوثيقة : نص مطبوع مؤلفين : Le Hunsec,Mathieu, مؤلف تاريخ النشر : 2016 مقالة في الصفحة: P57-P80 اللغة : Français (moyen) (frm) خلاصة : Mathieu LE HUNSEC, Lier la France à l'Afrique : La Marine nationale au service de la politique d'influence (1960-1990) RESUME. - Selon Hervé Coutau-Bégarie, un bâtiment militaire est le « meilleur des ambassadeurs ». La fonction diplomatique des marines est pourtant encore peu reconnue, éclipsée par l'image réductrice de la « politique de la canonnière ». La réalité est autrement plus subtile, les forces navales constituant pour le pouvoir politique un outil d'une extrême flexibilité. La France en use particulièrement après les indépendances ouest-africaines de 1960. Dès cette date, Paris s'appuie sur une permanence de la Marine nationale dans les eaux du golfe de Guinée pour maintenir et affermir les liens avec les jeunes États. Des puissantes escadres aux faibles escorteurs-côtiers, ces unités « montrent le pavillon », soutiennent les pouvoirs nouvellement établis et contribuent, dans le contexte de Guerre froide, à faire de la France le « gendarme de l'Afrique ».
in Relations internationales > 165 (Trimestrielle) . - P57-P80[مقالة] Lier la France à l'Afrique : La Marine nationale au service de la politique d'influence (1960-1990) [نص مطبوع ] / Le Hunsec,Mathieu, مؤلف . - 2016 . - P57-P80.
اللغة : Français (moyen) (frm)
in Relations internationales > 165 (Trimestrielle) . - P57-P80
خلاصة : Mathieu LE HUNSEC, Lier la France à l'Afrique : La Marine nationale au service de la politique d'influence (1960-1990) RESUME. - Selon Hervé Coutau-Bégarie, un bâtiment militaire est le « meilleur des ambassadeurs ». La fonction diplomatique des marines est pourtant encore peu reconnue, éclipsée par l'image réductrice de la « politique de la canonnière ». La réalité est autrement plus subtile, les forces navales constituant pour le pouvoir politique un outil d'une extrême flexibilité. La France en use particulièrement après les indépendances ouest-africaines de 1960. Dès cette date, Paris s'appuie sur une permanence de la Marine nationale dans les eaux du golfe de Guinée pour maintenir et affermir les liens avec les jeunes États. Des puissantes escadres aux faibles escorteurs-côtiers, ces unités « montrent le pavillon », soutiennent les pouvoirs nouvellement établis et contribuent, dans le contexte de Guerre froide, à faire de la France le « gendarme de l'Afrique ».