[مقالة] inRevue internationale de psychosociologie et gestion des comportements organisationnels > 57 (Quadrimestrielle) . - P231-P262
عنوان : |
De crier mon cœur de chercheur en management stratégique a commencé |
نوع الوثيقة : |
نص مطبوع |
مؤلفين : |
Denis,Jean-Philippe, مؤلف |
تاريخ النشر : |
2018 |
مقالة في الصفحة: |
P231-P262 |
اللغة : |
فرنسي (fre) |
الكلمة المفتاح : |
Kerviel ,Société Générale, justice, droit ,contrôle, sciences de gestion, Deleuze ,jurisprudence |
خلاصة : |
La recherche en management stratégique a développé un art qu'elle a consommé à l'excès : celui de ne parler de rien. Et surtout pas des sujets qui seraient susceptibles de fâcher. C'est ainsi qu'elle est devenue inaudible : parce qu'elle n'avait rien à dire, rien à proposer, rien à suggérer, rien à impulser. Rien. Bien sûr, on dira qu'on exagère. Que l'on verse ici dans la caricature. On aura évidemment raison. Mais il n'empêche : c'est ce sentiment qui a conduit l'auteur de ces lignes à s'engager dans des aventures scientifiques d'un genre nouveau : le procès qui opposait Jérôme Kerviel à la Société Générale. Le journal de bord qui suit, tenu en 2011 et 2012, rend compte de cet engagement, livré en l'état, sans modification, juste additionné d'une note datée 2018. Il décrit l'enquête telle qu'elle se fait, en écart des paragraphes méthodologiques habituels, la construction d'une voix, les difficultés de la réflexivité et de la performativité. Il dit ce que l'auteur peut dire, armé des sciences de gestion, de son cheminement. |
[مقالة] De crier mon cœur de chercheur en management stratégique a commencé [نص مطبوع ] / Denis,Jean-Philippe, مؤلف . - 2018 . - P231-P262. اللغة : فرنسي ( fre) in Revue internationale de psychosociologie et gestion des comportements organisationnels > 57 (Quadrimestrielle) . - P231-P262
الكلمة المفتاح : |
Kerviel ,Société Générale, justice, droit ,contrôle, sciences de gestion, Deleuze ,jurisprudence |
خلاصة : |
La recherche en management stratégique a développé un art qu'elle a consommé à l'excès : celui de ne parler de rien. Et surtout pas des sujets qui seraient susceptibles de fâcher. C'est ainsi qu'elle est devenue inaudible : parce qu'elle n'avait rien à dire, rien à proposer, rien à suggérer, rien à impulser. Rien. Bien sûr, on dira qu'on exagère. Que l'on verse ici dans la caricature. On aura évidemment raison. Mais il n'empêche : c'est ce sentiment qui a conduit l'auteur de ces lignes à s'engager dans des aventures scientifiques d'un genre nouveau : le procès qui opposait Jérôme Kerviel à la Société Générale. Le journal de bord qui suit, tenu en 2011 et 2012, rend compte de cet engagement, livré en l'état, sans modification, juste additionné d'une note datée 2018. Il décrit l'enquête telle qu'elle se fait, en écart des paragraphes méthodologiques habituels, la construction d'une voix, les difficultés de la réflexivité et de la performativité. Il dit ce que l'auteur peut dire, armé des sciences de gestion, de son cheminement. |
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