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مؤلف De Koninck, Thomas |
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La prétendue « aide médicale à mourir » et la dignité humaine / De Koninck, Thomas in Droit et cultures, 75 (Semestrielle)
[مقالة]
عنوان : La prétendue « aide médicale à mourir » et la dignité humaine نوع الوثيقة : نص مطبوع مؤلفين : De Koninck, Thomas, مؤلف تاريخ النشر : 2018 مقالة في الصفحة: P183-P202 اللغة : فرنسي (fre) الكلمة المفتاح : Oxymore, la localisation fallacieuse du concret, l'esprit d'abstraction, dignité humaine par opposition à la dignitas, liberté intérieure, l'instant de la mort خلاصة : Nous ne pourrons vivre littéralement notre mort que lorsque, existant toujours, nous mourrons, c'est-à-dire, en l'instant même de notre mort. Nul ne peut mourir à ma place. Je peux donner ma vie pour quelqu'un, mais je ne peux pas mourir à sa place au sens strict. Notre propre mort nous appartient, en ce sens, et nous avons le droit de ne pas en être privé. Et surtout, elle concerne notre vie entière, jamais un instant isolé, abstrait, qui n'existe pas. Le mourant est un vivant. Au moment ultime, il se découvre tout entier en l'acte de mourir. Mourir est un acte. Il faut pouvoir agir sa mort, la faire sienne, la vivre dans le respect de son for intérieur. Qu'en est-il du sens de « mourir », dans l'expression « mourir dans la dignité » ? On l'entrevoit d'emblée, le vrai sens, le sens concret, d'un point de vue philosophique, est celui de mourir humainement. Il s'agit de pouvoir faire sienne sa mort, la vivre dans le respect de sa dignité proprement humaine de femme ou d'homme libre.
in Droit et cultures > 75 (Semestrielle) . - P183-P202[مقالة] La prétendue « aide médicale à mourir » et la dignité humaine [نص مطبوع ] / De Koninck, Thomas, مؤلف . - 2018 . - P183-P202.
اللغة : فرنسي (fre)
in Droit et cultures > 75 (Semestrielle) . - P183-P202
الكلمة المفتاح : Oxymore, la localisation fallacieuse du concret, l'esprit d'abstraction, dignité humaine par opposition à la dignitas, liberté intérieure, l'instant de la mort خلاصة : Nous ne pourrons vivre littéralement notre mort que lorsque, existant toujours, nous mourrons, c'est-à-dire, en l'instant même de notre mort. Nul ne peut mourir à ma place. Je peux donner ma vie pour quelqu'un, mais je ne peux pas mourir à sa place au sens strict. Notre propre mort nous appartient, en ce sens, et nous avons le droit de ne pas en être privé. Et surtout, elle concerne notre vie entière, jamais un instant isolé, abstrait, qui n'existe pas. Le mourant est un vivant. Au moment ultime, il se découvre tout entier en l'acte de mourir. Mourir est un acte. Il faut pouvoir agir sa mort, la faire sienne, la vivre dans le respect de son for intérieur. Qu'en est-il du sens de « mourir », dans l'expression « mourir dans la dignité » ? On l'entrevoit d'emblée, le vrai sens, le sens concret, d'un point de vue philosophique, est celui de mourir humainement. Il s'agit de pouvoir faire sienne sa mort, la vivre dans le respect de sa dignité proprement humaine de femme ou d'homme libre.