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Révolution copernicienne et métaphysique de la grandeur : Copernic, Descartes, Pascal / Mehl,Édouard in Les études philosophiques, 2 (Trimestrielle)
[مقالة]
عنوان : Révolution copernicienne et métaphysique de la grandeur : Copernic, Descartes, Pascal نوع الوثيقة : نص مطبوع مؤلفين : Mehl,Édouard, مؤلف تاريخ النشر : 2016 مقالة في الصفحة: P251-P266 اللغة : فرنسي (fre) خلاصة : L'article situe Disproportion de l'Homme dans le prolongement de la discussion entre Descartes et Christine de Suède (1647), la jeune reine objectant à la cosmologie des Principia Philosophiae que son infinitisme blesse les « fondements de la religion », là où, répond Descartes, on ne devrait pas, si l'on avait une idée juste de la puissance divine, « enfermer le monde dans une boule ». Bien que la discussion ne porte à aucun moment sur Copernic, elle n'a de sens que parce que l'immensité du monde et la distance indéfinie des étoiles fixes sont, chez Copernic, une conséquence nécessaire des nouvelles hypothèses astronomiques. Mais Descartes, au lieu de conclure à cette immensité sur la base d'une hypothèse physique ou astronomique, part d'une déduction métaphysique de la grandeur - grandeur telle qu'un système héliocentrique y devient possible sans contradiction. Pascal, forçant encore le trait, va jusqu'à faire de la disproportion comme telle la prémisse d'un raisonnement physico-théologique associant de manière inédite et originale théologie négative et théologie naturelle.
in Les études philosophiques > 2 (Trimestrielle) . - P251-P266[مقالة] Révolution copernicienne et métaphysique de la grandeur : Copernic, Descartes, Pascal [نص مطبوع ] / Mehl,Édouard, مؤلف . - 2016 . - P251-P266.
اللغة : فرنسي (fre)
in Les études philosophiques > 2 (Trimestrielle) . - P251-P266
خلاصة : L'article situe Disproportion de l'Homme dans le prolongement de la discussion entre Descartes et Christine de Suède (1647), la jeune reine objectant à la cosmologie des Principia Philosophiae que son infinitisme blesse les « fondements de la religion », là où, répond Descartes, on ne devrait pas, si l'on avait une idée juste de la puissance divine, « enfermer le monde dans une boule ». Bien que la discussion ne porte à aucun moment sur Copernic, elle n'a de sens que parce que l'immensité du monde et la distance indéfinie des étoiles fixes sont, chez Copernic, une conséquence nécessaire des nouvelles hypothèses astronomiques. Mais Descartes, au lieu de conclure à cette immensité sur la base d'une hypothèse physique ou astronomique, part d'une déduction métaphysique de la grandeur - grandeur telle qu'un système héliocentrique y devient possible sans contradiction. Pascal, forçant encore le trait, va jusqu'à faire de la disproportion comme telle la prémisse d'un raisonnement physico-théologique associant de manière inédite et originale théologie négative et théologie naturelle.