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Sport, politique, constructions identitaires en Guyane : le djokan, un « art martial guyanais » ? / Collomb, Gérard in Anthropologie et sociétés, 2-3 (Quadrimestrielle)
[مقالة]
عنوان : Sport, politique, constructions identitaires en Guyane : le djokan, un « art martial guyanais » ? نوع الوثيقة : نص مطبوع مؤلفين : Collomb, Gérard, مؤلف تاريخ النشر : 2018 مقالة في الصفحة: P385-P402 اللغة : Français (moyen) (frm) الكلمة المفتاح : Sport, politique, constructions identitaires, Guyane, le djokan, art martial guyanais خلاصة : En quelques années, le djokan (un art martial que son inventeur présente comme « une fusion des arts guerriers et des pratiques traditionnelles amérindiennes, businenge et créoles ») a acquis en Guyane une grande lisibilité dans les médias mais aussi dans le champ politique, alors même qu'il peine à recruter des pratiquants et que son développement comme sport demeure encore très incertain. Cette situation interroge la manière avec laquelle le champ des pratiques martiales se développe, est mis en forme et structuré dans les pays occidentaux, mais elle est aussi l'occasion de porter un éclairage indirect sur les logiques traversant la société guyanaise. Il faut pour cela prendre en compte la manière avec laquelle le discours dont le djokan est porteur est en quelque sorte entré en résonnance avec les attentes, parfois les inquiétudes, d'une société qui tente de repenser un « vivre-ensemble » dans une Guyane en mutation.
in Anthropologie et sociétés > 2-3 (Quadrimestrielle) . - P385-P402[مقالة] Sport, politique, constructions identitaires en Guyane : le djokan, un « art martial guyanais » ? [نص مطبوع ] / Collomb, Gérard, مؤلف . - 2018 . - P385-P402.
اللغة : Français (moyen) (frm)
in Anthropologie et sociétés > 2-3 (Quadrimestrielle) . - P385-P402
الكلمة المفتاح : Sport, politique, constructions identitaires, Guyane, le djokan, art martial guyanais خلاصة : En quelques années, le djokan (un art martial que son inventeur présente comme « une fusion des arts guerriers et des pratiques traditionnelles amérindiennes, businenge et créoles ») a acquis en Guyane une grande lisibilité dans les médias mais aussi dans le champ politique, alors même qu'il peine à recruter des pratiquants et que son développement comme sport demeure encore très incertain. Cette situation interroge la manière avec laquelle le champ des pratiques martiales se développe, est mis en forme et structuré dans les pays occidentaux, mais elle est aussi l'occasion de porter un éclairage indirect sur les logiques traversant la société guyanaise. Il faut pour cela prendre en compte la manière avec laquelle le discours dont le djokan est porteur est en quelque sorte entré en résonnance avec les attentes, parfois les inquiétudes, d'une société qui tente de repenser un « vivre-ensemble » dans une Guyane en mutation.